Il n'est pas question de faire un cours sur \LaTeX. Vous pouvez trouver avec \cite{Mittelbach}, \cite{Desgraupes} ou \cite{Rolland} des livres de référence de très bon niveau et avec \citeweb{wEdTM}, \citeweb{wToutLatex} ou \citeweb{wUneCourteIntro} des sites fournissant des ouvrages en PDF qui vous permettrons d'approfondir simplement le sujet. N'oubliez pas non plus l'aide que peuvent vous fournir vos professeurs.
L'utilisation de \LaTeX{} passe par celle d'un éditeur dédié comme \emph{Texmaker}\index{Texmaker}. On recommande celui-ci car il est libre, gratuit et multiplateforme. Nous ne détaillerons pas son installation. En cas de problèmes, contactez vos professeurs ou une aide en ligne.
Pratiquement, dans Texmaker, l'édition se fait sans formatage particulier. Notamment, les retours à la ligne sont gérés automatiquement par l'éditeur. Par contre, les sauts de paragraphes ne correspondent pas dans l'éditeur à de simples retours à la ligne. L'usage courant est de les indiquer par une simple ligne vide. Cependant, dans certains cas très particuliers, il est nécessaire d'avoir recours à une double contre-oblique \lstinline!\\!. Mais généralement, il ne faut pas l'utiliser.
Rappelons que le réglage de l'indentation de première ligne se fait dans le fichier de configuration du travail de maturité (voir chapitre \ref{chapter:configuration}).
La mise en évidence de certains mots dans le texte ne doit surtout pas se faire par une augmentation de la graisse (mise en gras). Une telle technique est réservée aux cas particuliers où il est nécessaire de faire apparaître très fortement certains termes. Elle ne doit être utilisée qu'exceptionnellement.
Deux commandes servent généralement à la mise en évidence.
\begin{description}
\item[L'italique] obtenu par la commande \lstinline!\emph{mot}! et cela produit ceci : \emph{mot}.
\item[Les guillemets] obtenus suivant les cas de deux manières différentes. Pour les guillemets anglais la commande est \lstinline!\squote{mot}! et cela produit ceci : \squote{mot}.
Pour les guillemets français, en raison de leur dissymétrie, il faut utiliser les commandes \lstinline!\og! et \lstinline!\fg! en encadrant le mot \lstinline!\og mot\fg! et cela donne : \og mot\fg.
Une précision importante pour la suite : le référencement des légendes dans les pages spéciales contenant la liste des éléments référencés n'est mis-à-jour qu'après \emph{deux} compilations. Souvenez-vous en bien !
L'environnement principal nécessaire dans pratiquement tout travail de maturité est celui correspondant aux citations. Dans ce modèle, une fois pour toute, un environnement de citation a été défini très clairement. Chaque citation est référencée à l'aide d'un compteur, elle est mise en évidence et son auteur est mentionné en fin de citation.
L'environnement permettant cela est donné par le code \listingref{listing:citation} qui donne le résultat constituant la citation \ref{wales}, page \pageref{wales}.\todo[line]{Rendre obligatoire l'argument de référence.}
\begin{lstlisting}[float,caption={L'environnement de citation},label={listing:citation}]
\begin{Citation}{Jimmy Wales. Fondateur de Wikipedia.}\label{wales}
Imaginez un monde dans lequel chaque personne pourrait partager librement l'ensemble des connaissances humaines.
\end{Citation}
\end{lstlisting}
\begin{Citation}{Jimmy Wales. Fondateur de Wikipedia.\endnote{Exemple de référence référence précise dans une note de pied de page pour la citation de Jimmy Wales, page \pageref{wales}.}}\label{wales}
Imaginez un monde dans lequel chaque personne pourrait partager librement l'ensemble des connaissances humaines.
Relevez que cet environnement dispose d'un argument \og obligatoire\fg{} constituant sa référence et d'une commande \lstinline!\label{}! permettant de s'y référer dans le texte à l'aide de \lstinline!\ref{}!. Pour préciser la référence, on peut utiliser une note de fin de document \lstinline!\endnote{}! \footnote{Pour l'instant les références de citations ne sont pas placées sur une page qui leur serait proprement consacrées, car elle sont souvent peu nombreuses. Mais si cela s'avérait nécessaire pour vous, n'hésitez pas à me contacter pour que je modifie le modèle dans ce sens.} comme cela est fait dans la citation \ref{wales}. Mais, attention, il n'est pas possible d'utiliser une note de pied de page telle que celle-ci\footnote{Ces notes sont réservées à des éléments de précisions autres que des références.} pour préciser la référence dans l'argument de la commande de citation.
Quatre commandes pour placer des figures sont prévues. Elles permettent de mettre simplement des figures de taille très petite (\lstinline|\tmfigureT|), de taille petite (\lstinline|\tmfigureS|), de taille normale (\lstinline|\tmfigureN|) et de grande taille (\lstinline|\tmfigureB|). Chaque commande prend quatre arguments :
\begin{enumerate}
\item le nom de la figure sans extension,
\item sa légende,
\item une étiquette qui permet d'en faire la référence dans le texte et
\item un crédit photographique \og obligatoire\fg{} qui va apparaître en fin de document. Pour mettre une url, il faut utiliser la commande protégée : \lstinline|\protect\url{...}|.
\end{enumerate}
Ainsi, la commande de placement de chaque figure est donné par le code \listingref{listing:figure}.
\begin{lstlisting}[float,caption={Les commandes de placement des figures},label={listing:figure}]
\tmfigureB{NomFigureSansExtension}{Legende}{fig:votreLabel1}{credit}% Taille grande
\tmfigureS{NomFigureSansExtension}{Legende}{fig:votreLabel3}{credit}% Taille petite
\tmfigureT{NomFigureSansExtension}{Legende}{fig:votreLabel4}{credit}% Taille tres petite
\end{lstlisting}
Pour placer une référence dans le texte, il suffit ensuite de mettre la commmande donnée par le code \listingref{listing:reffigure} là où on souhaite son numéro.
\begin{lstlisting}[float,caption={La commande de référence à une figure},label={listing:reffigure}]
\figref{fig:votreLabelno}
\end{lstlisting}
Le résultat obtenu est présenté aux figures \figref{fig:figgrandetaille}, page \pageref{fig:figgrandetaille}, \figref{fig:figtaillenormale}, page \pageref{fig:figtaillenormale}, \figref{fig:figpetitetaille} et \figref{fig:figtrespetitetaille}, page \pageref{fig:figtrespetitetaille}.
\tmfigureB{cdrom}{Une figure de grande taille}{fig:figgrandetaille}{Crédit figure grande taille \protect\url{http://www.debian.org}}
\tmfigureS{cdrom}{Une figure de petite taille}{fig:figpetitetaille}{Crédit figure petite taille \protect\url{http://www.debian.org}}% Taille petite
\tmfigureT{cdrom}{Une figure de très petite taille}{fig:figtrespetitetaille}{Crédit figure très petite taille \protect\url{http://www.debian.org}}% Taille tres petite
Il reste bien entendu possible de déclarer des figures flottantes de manière classique grâce au code du listing \ref{listing:figureclassique}.
\begin{lstlisting}[float,caption={Commande classique de placement d'une figure},label={listing:figureclassique}]
\begin{figure}
\centering
\includegraphics[scale=1]{...}
\caption{\label{...}...}
\credit{... \protect\url{...}}
\end{figure}
\end{lstlisting}
Cela permet un réglage plus fin de la taille de la figure.
Un autre environnement de placement des figures est permis pas le module \verb|subfig|. Il permet de placer plusieurs figures l'une à côté de l'autre avec pour chacune une sous-légende et pour les deux une légende. Le résultat est donné à la figure \ref{fig:lp}, page \pageref{fig:lp}, avec deux sous-figures \ref{fig:sl1} et \ref{fig:sl2}, sous-légendées.
Le code nécessaire pour placer ces figures est celui du listing \ref{listing:subfig}. Mais la documentation du module \verb|subfig| vous en dira plus sur le placement d'un plus grand nombre de sous-figures.
Remarquez enfin, qu'il est possible d'activer ou de désactiver l'affichage d'une page présentant une liste des figures avec une référence aux pages où elles se trouvent. Pour cela, il suffit de décommenter la commande \lstinline|\unelistefig| du fichier de configuration \verb|config.tex|.
Qu'il est possible d'activer ou de désactiver l'affichage de la page présentant la liste des crédits photographiques avec une référence aux pages où ils se trouvent. Pour cela, il suffit de décommenter la commande \lstinline|\unelistecredits| du fichier de configuration \verb|config.tex|.
\section{Code source}
Pour les travaux de maturité en informatique, il est nécessaire de pouvoir présenter du code. Pour cela on utilise l'environnement \lstinline|lstlisting| (du pacakge listings) que le code \ref{listing:gestioncode} présente et qui constitue en lui-même le résultat qu'on obtient.
\begin{lstlisting}[float,caption={L'environnement pour placer du code},label={listing:gestioncode}]
\begin{lstlisting}[float,caption={Legende du code},label={listing:votreLabel}]
Une bibliographie est absolument nécessaire pour un travail de maturité. Cependant, il ne s'agit généralement pas de bibliographies complexes. C'est pourquoi on se limitera ici à une gestion à une gestion très simple de la bibliographie via deux fichiers : \verb|mainbib.bib| et \verb|webbib.bib|. Le premier permet de créer une bibliographie traditionnelle faite de livres, articles, \dots{} Le second permet une \squote{bibliographie} de sites web. Ces deux types de bibliographies sont volontairement séparées en raison de la difficulté de lecture des url de site web.
\subsection{Sites web}
Commençons par les sites web à référencer. Comme pour la bibliographie traditionnelle qu'on va voir plus loin, deux choses sont nécessaires :
\begin{itemize}
\item Décrire dans le fichier \verb|webbib.bib| les caractéristiques de chaque site. Il s'agit de son titre, son url et la date de la consultation \emph{obligatoire}. De plus, il faut le lier à une référence qui permettra la citation dans le texte.
\item Placer une référence dans le texte pointant sur le site en question.
\end{itemize}
Pour cela, la structure retenue est celle présentée dans le code \listingref{listing:webbiblio}.
\begin{lstlisting}[float,caption={La référence à un site web},label={listing:webbiblio}]
Remarquez les doubles accolades pour le titre, la commande \lstinline|\biburl{...}| pour l'adresse et le fait que la référence est constituée d'un mot librement choisi, mais unique, sans espace, sans accents et sans caractères particuliers.
\smallskip
Pour placer la référence, il faut utiliser la commande \lstinline|\citeweb{mareference}|. Elle se met directement dans le texte et sera traduite à la compilation en un numéro permettant de retrouver le site dans la liste des sites web en fin de document.
Par exemple, en plaçant la commande \lstinline|\citeweb{wGNUDoc}| dans ce texte, on obtient la référence \citeweb{wGNUDoc} dont le numéro, qui figure dans la liste des sites web à la fin de ce document, réfère au site contenant le texte de la licence libre GFDL.
\smallskip
Attention cependant, la référence ne doit pas être confondue avec la clé (key) qui permet, en l'absence de nom d'auteur, de trier alphabétiquement les références dans la liste des sites web.
\smallskip
Attention aussi à la procédure permettant de réaliser la ''bibliographie'' des sites web. Elle est issue du module \verb|multibib| qui permet de réaliser les deux bibliographies. Il s'agit tout d'abord de faire appel à la commande :
\begin{verbatim}
bibtex web
\end{verbatim}
dans le répertoire principal (où se trouve le fichier \verb|main.tex|). Puis, de recompiler \verb|main.tex| au moins deux fois.
\smallskip
Remarquez enfin, que si aucune référence \lstinline|\citeweb{unereference}| ne se trouve dans le texte, la page de référence des sites web n'appraîtra pas, même si des entrées figurent dans le fichier \verb|webbib.bib|. Si vous désirez néanmoins faire apparaître toute les références de votre bibliographie, c'est-à-dire celle citées dans votre texte et celles qui ne le sont pas, décommentez à la fin du fichier \apath{main.tex} la ligne \lstinline!%\nocite{*}!. L'étoile signifie tout les éléments non cités. Faites quelques recherches sur cette commande si vous désirez ne faire apparaître que quelques références non citées.\label{nocite}
\subsection{Bibliographie}
Pour la bibliographie traditionnelle, les choses sont assez identiques. Deux choses sont aussi nécessaires :
\begin{itemize}
\item Décrire dans le fichier \verb|mainbib.bib| les caractéristiques de chaque ouvrage. Il s'agit de différents champs qui sont fonction du type d'ouvrage décrit. Des exemples sont donnés et sous la mention bibtex, on en trouve d'autres sur le net. De plus, il faut lier chaque ouvrage à une référence qui permettra la citation dans le texte.
\item Placer une référence dans le texte pointant sur le site en question.
\end{itemize}
Pour cela, la structure retenue est celle présentée dans le code \listingref{listing:ouvragebiblio}.
\begin{lstlisting}[float,caption={La référence à un ouvrage},label={listing:ouvragebiblio}]
@Book{Mittelbach,
author = {Frank Mittelbach et Michel Goossens},
title = {Latex companion},
publisher = {Pearson Education},
year = {2005},
note = {Ouvrage exhaustif. La reference en la matiere.}}
@Article{GuidonC,
author = {Yann Guidon},
title = {Plus leger, plus rapide : compactez votre site web},
journal = {Linux Magazine France},
year = {2011},
volume = {144},
number = {1 et 2},
pages = {78-98},
month = {decembre},
note = {Article assez complexe.}}
\end{lstlisting}
Ici deux types d'ouvrages sont décrits : un livre et un article. À chaque type d'ouvrage correspond une série de champs descriptifs qui lui est propre.
\smallskip
Pour placer la référence, il faut utiliser la commande \lstinline|\cite{Mittelbach}|, par exemple. Elle se met directement dans le texte et sera traduite à la compilation en un une référence faite des trois premières lettres du nom de l'auteur accolées à l'année de plublication et permettant de retrouver le site dans la liste des sites web en fin de document.
Par exemple, en plaçant la commande \lstinline|\cite{Mittelbach}| dans ce texte, on obtient \cite{Mittelbach} dont la référence, qui figure dans la liste des ouvrages à la fin de ce document, mène au livre \squote{\LaTeX{} companion}.
Un argument facultatif de la commande \lstinline!\cite{}! permet de spécifier la ou les pages à prendre en compte. Par exemple, en plaçant \lstinline!\cite[p. 45-64]{Mittelbach}! dans ce texte, on obtient \cite[p. 45-64]{Mittelbach} dont la référence mène toujours au même livre.
\smallskip
Attention à la procédure permettant de réaliser la ''bibliographie'' traditionnelle. Elle est issue du module \verb|multibib| qui permet de réaliser les deux bibliographies. Il s'agit tout d'abord de faire appel à la commande :
\begin{verbatim}
bibtex main
\end{verbatim}
dans le répertoire principal (où se trouve le fichier \verb|main.tex|). Puis, de recompiler \verb|main.tex| au moins deux fois.
\smallskip
Remarquez enfin, que si aucune référence \lstinline|\citeweb{unereference}| ne se trouve dans le texte, la page de référence des sites web n'apparaîtra pas, même si des entrées figurent dans le fichier \verb|webbib.bib|. Si vous désirez néanmoins faire apparaître toute les références de votre bibliographie, c'est-à-dire celle citées dans votre texte et celles qui ne le sont pas, décommentez à la fin du fichier \apath{main.tex} la ligne \lstinline!%\nociteweb{*}!. L'étoile signifie tout les éléments non cités. Faites quelques recherches sur cette commande si vous désirez ne faire apparaître que quelques références non citées.\label{nociteweb}
\section{Index}\index{Index}\label{index}
Il n'est absolument pas nécessaire de réaliser un index pour un travail de maturité\todo[line]{Mettre la procédure pour un index et corriger les entrées.}. La possibilité de le faire a néanmoins été maintenue au cas ou cela s'avèrerait nécessaire pour une raison ou une autre.