\chapter{Satellite en orbite géostationnaire}\label{geostat}
\section{Introduction}
\lettrine{U}{n exemple} intéressant de l'utilisation de la seconde loi de Newton\index{seconde!loi!de Newton}, du mouvement circulaire uniforme\index{mouvement!circulaire!uniforme} et de la loi de la gravitation universelle\index{loi!de la gravitation universelle},
est donné par le calcul de l'altitude\index{altitude} nécessaire pour qu'un satellite\index{satellite} soit en orbite\index{orbite} géostationnaire\index{geostationnaire@géostationnaire}.
où~: \(T\) est la période\index{periode@période} du mouvement, c'est à dire le temps que doit mettre le satellite pour faire un tour autour de la Terre.
\caption[Satellite]{Satellite\label{satellite}\par\scriptsize{En orbite géostationnaire\endnote{Voir le site de l'encyclopédie Wikipedia~: \url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Navstar-2.jpg= notamment pour le copyright de l'image. Remerciements à la NASA.}}}
Il s'agit de l'altitude des satellites en orbite géostationnaire au-dessus de l'équateur. Pour des latitudes plus élevées, on comprend bien que plus on monte vers le pôle, plus le satellite sera bas sur l'horizon. Il se peut même qu'ils soient sous l'horizon. C'est pourquoi d'autres types d'orbites sont nécessaires, comme l'orbite de Molniya, qui permet de couvrir à l'aide de plusieurs satellites les régions polaires vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
L'équation \ref{vitessesatgeostat} permet alors de déterminer la vitesse du satellite sur son orbite. Pour un rayon de la terre \(R_T=\SI{6,37e6}{\metre}\) et une altitude \(h=\SI{35,857e6}{\metre}\), on a~:
Une autre manière de parvenir au même résultat consiste à utiliser la troisième loi de Kepler et la lune. En effet, selon l'équation \ref{keplertroisieme} de la page \pageref{keplertroisieme}, on peut écrire~: