Ph\oe nix sur Mars\endnote{Wikipedia : \url{http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Phoenix\_on\_the\_Red\_Planet.jpg}}.
{\scriptsize En bas :}
Aspirateur-récureur iRobot\up\textcopyright.
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
%\begin{frame}{IRobots : Moderne-ancien ?}
%\begin{columns}
%\begin{column}{0.4\textwidth}
%\begin{block}{Moderne}
%\begin{itemize}
%\item Robot
%\item Poli
%\item Utile
%(promène les chiens, vide les poubelles ; bras robotisé)
%\item Fiable
%\item Obéissant : trois lois
%\item Symbole de richesse
%\end{itemize}
%\end{block}
%\end{column}
%\begin{column}{0.6\textwidth}
%\begin{block}{Ancien}
%\begin{itemize}
%\item Chaussures Converses all star 2004
%\item ``Hors de ma vue tas de ferraille.''
%\item ``Les robots, cela n'a jamais rien rapporté aux hommes.''
%\item Non fiable, l'inspecteur se trompe
%\item ``Les lois sont faites pour qu'on leur désobéisse.''
%\item La mère de l'inspecteur doit gagner son NS5
%\end{itemize}
%\end{block}
%\end{column}
%\end{columns}
%\end{frame}
%\begin{frame}{IRobots : les problèmes}
%\begin{columns}
%\begin{column}{0.5\textwidth}
%\begin{block}{Intégration des machines}
%\small ``Votre père a été licencié au profit d'un robot''
%\tiny Voiture, ascenseur, machine à laver, machines outils, \dots{}
%\small ``De la conception à la fabrication aucune présence humaine : quelle idée stupide''
%\end{block}
%\begin{block}{Qu'est qu'une machine}
%\small Les robots doivent-ils ressembler aux humains ?
%\tiny ``C'est quoi ce regard ? C'est ma tête, c'est pas un regard !''
%Hair : ``Mes cheveux c'est moi, je ne veux pas qu'on les coupe.''
%Les robots ont tous un même regard, ont-ils une tête ?
%Ce qui fait l'homme, est-ce la différence ?
%\end{block}
%\end{column}
%\begin{column}{0.5\textwidth}
%\begin{block}{Artificiel-naturel}
%\small ``Vous n'aimez pas leur espèce''
%\smallskip
%Les émotions sont le propre de l'homme : la colère, le rêve, la confiance, \dots{} le rire ? (voir \emph{Le nom de la rose})
%\smallskip
%``Un robot peut-il écrire une symphonie ? Et vous inspecteur ?''
%\smallskip
%\scriptsize ``Il y a toujours eu des fantômes dans la machine, des segments aléatoires de code qui se sont regroupé pour former des protocoles imprévus. Ces radicaux libres posent le problème du libre arbitre et même de ce qu'on pourrait appeler l'âme.''
%\end{block}
%\end{column}
%\end{columns}
%\end{frame}
%\begin{frame}
%\begin{block}{Imprévu}
%L'imprévu existera toujours, autant chez les machines que chez l'homme.
%\end{block}
%\begin{block}{Responsabilité}
%La question de déterminer la responsabilité face à l'imprévu se pose donc.
%``Un meurtre peut-il être attribué à une machine ? Non, tout au plus s'agit-il d'un accident industriel !''
%Toutes les licences ``déclinent toute responsabilité \dots{}''
Un ordinateur est construit autour des composants suivants~:
\begin{description}
\item[Processeur] Un circuit électronique qui réalise les calculs,
\item[Mémoire vive] Une mémoire rapide qui stocke provisoirement les informations et s'efface quand on éteint l'ordinateur,
\item[Mémoire morte] Une mémoire lente qui stocke les informations et persiste quand l'ordinateur est éteint,
\item[Interfaces] Des ports permettant de faire entrer et sortir des informations~: ports réseau (RJ45, wifi, bluetooth), ports USB, port d'alimentation, entrée/sortie son, connecteurs souris et clavier, connecteurs d'écran (vga, dvi, hdmi).
\item[POE] Power Over Ethernet : alimentation réseau.
\item[GPIO] General Purpose Input Output : électronique externe.
\item[SD] Secure Digital : mémoire morte.
\item[USB] Universal Serial Bus : communications périphériques.
\item[HDMI] High Definition Multimedia Interface : écrans.
\item[WIFI] WIreless FIdelity : marque de communication sans fils.
\item[Bluetooth] Harald à la dent bleue : norme de communication sans fils.
\item[Ethernet] Net dans l'ether : protocole de communication local.
\end{description}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}
\frametitle{Composants (Évaluation)}
Les grandeurs caractéristiques des composants sont les suivantes~:
\begin{description}
\item[Processeur] caractérisé par sa fréquence de calcul en GHz (Giga Hertz), soit en opérations par seconde~: 3 GHz = 3 milliards d'opération par seconde ; un nombre de coeur (2,4,6,\dots),
\item[Mémoire vive] caractérisée par sa capacité en Go (Giga octet)~: 3 Go = 3 milliards d'octets,
\item[Mémoire morte] caractérisée par sa capacité en Go (Giga octet)~: 500 Go = 500 milliards d'octets,
\item[Interfaces] caractérisés par leur débit en Go/s~: soit en Go par seconde~: 1 Go/s = un miliard d'octet transféré par seconde.
\item\only<1-6>{À la maison (si vous le voulez et avec précautions) : démontez votre smartphone et faites une reconnaissance de tous ses composants. Est-ce possible dans tous les cas ?}\only<7>{Certains smartphones ne permettent pas de retirer la batterie pour voir les composants, par exemple. Voyez le cas du Fairphone qui est entièrement démontable.}
Depuis Mac OS X, système de type UNIX très proche de Linux. Seule l'interface graphique est propre à Macintosh. Beaucoup des logiciels intégrés sont des logiciels libres : apache, samba, libreoffice, gimp, \dots{}
Windows\up\textcopyright se décline en XP, Seven et 8, orientée pc-tablettes.
XP aurait du être abandonné, mais il a été récupéré pour investir le domaine des ultraportables et pour palier au peu de succès de Vista qui n'a pas été la réussite attendue.
Propriétaires ou libres, il existe beaucoup de type de licences.
{ Dans le domaine du libre, les plus connues sont la GPL (licence publique générale) et les Creatives Commons. Relevons aussi que Windows\up\textcopyright et MacOS\up\textcopyright sont sous licence propriétaire, malgré l'utilisation par Mac d'un micronoyau Mach enrichi par un noyau BSD (licence BSD).}
\item[Liberté 0] La liberté d'exécuter le programme — pour tous les usages ;
\item[Liberté 1] La liberté d'étudier le fonctionnement du programme — ce qui suppose l'accès au code source ;
\item[Liberté 2] La liberté de redistribuer des copies — ce qui comprend la liberté de vendre des copies ;
\item[Liberté 3] La liberté d'améliorer le programme et de publier ses améliorations — ce qui suppose, là encore, l'accès au code source.
\end{description}
\end{block}
\end{frame}
\begin{frame}{Libertés}
\begin{itemize}\small
\item La liberté 3 encourage la création d'une communauté de développeurs améliorant le logiciel et permet le fork.
\item « Libre » ne doit pas être compris comme « gratuit ». Chacun a le droit de redistribuer gratuitement ou non un logiciel libre.
\item Ces libertés doivent être irrévocables.
\begin{itemize}
\item possibilité d'en jouir sans devoir prévenir un tiers ;
\item possibilité de redistribuer le programme sous toute forme, notamment compilée ;
\item le code source doit être accessible pour jouir des libertés d'étude et d'amélioration ;
\item possibilité de fusionner des logiciels libres dont on n'est pas soi-même l'auteur\endnote{Wikipedia : \url{http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciels\_libres}}.
\end{itemize}
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{GNU-Linux}
\begin{block}{}
\begin{description}
\item[GNU] Gnu is Not Unix. Richard Stallman crée la première licence libre. Il n'admettait pas de disposer d'une imprimante dont le logiciel ne fonctionnait pas, mais qu'il lui était interdit de corriger pour des raisons de licence.
\item[Linux] Linus Torvalds crée le noyau de ce qu'il nomme Lin-u-x. Il s'agit d'un noyau créé de tout pièces sur le modèle des systèmes d'exploitation UNIX de l'époque.
\item[GNU-Linux] est constitué d'un noyau monolitique et d'un ensemble de logiciels libres.
\item[Adresse IP]\only<1>{Déterminez l'adresse IP de votre machine,}\only<2->{On utilise la commande {\color{red}ip addr}}
\item[Réseau]\only<1-2>{comparez votre adresse IP à celle de vos camarades,}\only<3->{les trois {\color{red}premier nombres sont identiques} ; ils définissent le réseau du lbc,}
\item[Transport]\only<1-3>{tracez la route de vos données vers Raspinoir,}\only<4->{On utilise la commande {\color{red}traceroute IP ou nom de domaine}}
\item[Protocole]\only<1-4>{connectez-vous en http à l'adresse de Raspinoir ; qu'obtenez-vous ?\\Connectez-vous en ssh à cette même adresse ; qu'obtenez-vous ?\\Connectez-vous sur le port FTP à cette adresse ; qu'obtenez-vous ?\\Connectez-vous au serveur de vidéo de la physique à l'aide de VLC et commencez à visionner un film. Quel est le protocole utilisé ?}\only<5>{Le {\color{red}site internet} principal de Raspinoir.\\Une {\color{red}interface de connexion} sur Rapinoir.\\{\color{red}Une erreur}, car aucun serveur FTP n'est présent.\\{\color{red}Une erreur, car il est éteint} mais le protocole est UPNP/DLNA}
\item[Machines] Fermeture des ports inutilisés (fermeture des portes)
\item[Logiciels] Mises-à-jour régulières et utilisation des dépôts officiels
\item[Piratage] Hameçonnage : demande par mail de modif. de coordonnées bancaires, par exemple,\\ manipulation d'URL~:\\\url{https://www.lbc.ch/?lelbc.ch},\\ virus, pièces jointes, macros, javascript, html\\ mots de passe (principal navigateur), force brute, dictionnaires, \dots
Il s'agit de passer du nombre décimal 13 à son correspondant binaire 1101. Deux méthodes sont possibles.
\medskip
La première est intuitive :
\begin{enumerate}
\item On trouve la plus grande puissance de 2 inférieure ou égale au nombre décimal, ici \(2^3\) car \(2^3=8<13\),
\item On calcule le reste, ici \(13-8=5\) et on reprend le premier point pour celui-ci et les suivants.
\end{enumerate}
On obtient alors \(2^2=4\) et il reste \(1=2^0\). Le nombre binaire cherché se factorise donc ainsi :
\[13=1\cdot2^3+1\cdot2^2+0\cdot2^1+1\cdot2^0\]
Le résultat est donc donné par les facteurs de chaque puissance de deux : 1101.
\end{frame}
\begin{frame}{A l'envers ? Seconde méthode.}
Il s'agit de passer du nombre décimal 13 à son correspondant binaire 1101.
\medskip
La seconde méthode est plus ''mécanique`` :
elle consiste à diviser le nombre par deux successivement.
Les restes constituent le nombre binaire \textit{à l'envers}.
Par exemple, 13/2=6 reste 1. Puis, 6/2=3 reste 0. Puis, 3/2=1 reste 1 et enfin, 1/2=0 reste 1.
Les restes sont successivement 1011. En inversant, on obtient le nombre binaire 1101 qui correspond au nombre décimal 13.
\end{frame}
\begin{frame}{Exercices}
Convertissez les nombres suivants :
\begin{itemize}
\item\onslide<1->8 en binaire \onslide<2->\(\;=1000\) car \(1\cdot2^3+0\cdot2^2+0\cdot2^1+0\cdot2^0=8\)
\item\onslide<1->21 en binaire \onslide<3->\(\;=10101\) car \(1\cdot2^4+0\cdot2^3+1\cdot2^2+0\cdot2^1+1\cdot2^0=21\)
\item\onslide<1->1001101 en décimal \onslide<4->\(\;=77\) car \(1\cdot2^6+0\cdot2^5+0\cdot2^4+1\cdot2^3+1\cdot2^2+0\cdot2^1+1\cdot2^0=77\)
\item\onslide<1->1101,101 en décimal \onslide<5->\(\;=13,625\) car \(1\cdot2^3+1\cdot2^2+0\cdot2^1+1\cdot2^0+1\cdot2^{-1}+0\cdot2^{-2}+1\cdot2^{-3}=13,625\)
\item\onslide<1->14,25 en binaire \onslide<6->\(\;=1110,01\) car \(1\cdot2^3+1\cdot2^2+1\cdot2^1+0\cdot2^0+0\cdot2^{-1}+1\cdot2^{-2}=14,25\)
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{Byte, bit et octet}
\transdissolve<3>
\begin{columns}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\begin{block}<1->{Décimal}
\begin{description}[23, 45, 234, \dots]
\item[0, 1, 2, \dots, 9] : chiffres.
\item[23, 45, 234, \dots] : nombres.
\end{description}
\end{block}
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\begin{block}<2->{Binaire}
\begin{description}[101, 11, 10, \dots]
\item[0 et 1] : \textbf{bits}.
\item[101, 11, 10, \dots] : nombres.
\end{description}
\end{block}
\end{column}
\end{columns}
\medskip
\uncover<3>{(Attention, 101 binaire ne se lit pas ''cent un`` et ne correspond pas à la valeur décimale 101. En réalité, on a :
\item<1-> Avec un \emph{bit}, on a les nombres 0 et 1, soit deux nombres.
\item<2-> Avec deux \emph{bits}, on a les nombres 00, 01, 10 et 11, soit quatre nombres.
\item<3-> Avec trois \emph{bits}, on a les nombres 000, 001, 010, 011, 100, 101, 110 et 111, soit huit nombres.
\item<4-> Avec quatre \emph{bits}, on a \dots ?
\item<5-> Avec n \emph{bits}, on a un \textbf{arrangement avec répétition de k éléments choisis parmi deux} (0 ou 1). Les mathématiques donnent alors le nombre de ces arrangements :
\[\bar A_k^2=2^k\]
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{Byte, bit et octet}
Avec huit bits, on a donc :
\[\bar A_8^2=2^8=256\,\text{possibilités}\]
On peut donc représenter 256 nombres.
\medskip
\begin{center}
\fbox{\parbox{6cm}{Un \textbf{octet} est un nombre de huit bits.
Un processeur peut être comparé à une machine à calculer dont l'affichage comporte un nombre limité de chiffres.
\begin{block}{En décimal}
Pour prendre un exemple simple, supposons que notre calculette ne peut calculer qu'avec trois chiffres.
\smallskip
Le nombre de nombres entiers positifs différents qu'elle peut afficher est de \num{e3}. En effet, on comprend bien que ceux-ci varient de 000 à 999. Ils sont donc au nombre de 1000. Le plus petit est 000 et le plus grand 999.
\smallskip
Si une place est réservée au signe, alors le nombre de nombres possible est de \num{e2} nombres positifs (de +00 à +99) et de \num{e2}-1 nombres négatifs (de -01 à -99), soit au total 100 + 99 = 199.
\end{block}
\end{frame}
\begin{frame}
Un processeur peut être comparé à une machine à calculer dont l'affichage comporte un nombre limité de chiffres.
\begin{block}{En binaire}
\begin{center}
Entiers positifs sur trois bits~: \_\_\_
\end{center}
\begin{columns}
\begin{column}{0.2\textwidth}
000 -> 0
001 -> 1
010 -> 2
011 -> 3
100 -> 4
101 -> 5
110 -> 6
111 -> 7
\end{column}
\begin{column}{0.6\textwidth}
Au total \(2^3\)=8 chiffres
Mininum~: 000 -> 0
Maximum~: 111 ->
\(1\cdot2^2+1\cdot2^1+1\cdot2^0=4+2+1=7\)
\end{column}
\end{columns}
\end{block}
\end{frame}
\begin{frame}
Un processeur peut être comparé à une machine à calculer dont l'affichage comporte un nombre limité de chiffres.
\only<4>{\\\smallskip On a un bit de signe (0 ou 1) et 15 bits pour le nombre, soit \(2^{15}=32'768\) possibilités. On peut donc représenter des nombres de -32'768 à 32'767 (à cause du zéro).
En effet, le nombre le plus élevé est 0111111111111111, soit \(2^{15}+2^{14}+...+2^1+2^0=32'767\) et le plus faible 1111111111111111, soit \(-32'767\).
Mais le nombre 1000000000000000 pourrait être utilisé pour -32'768 à la place de -0.}
\only<6>{\\\smallskip Avec un tel processeur on a \(2^{32}=4'294'967'296\) nombres possibles (avec le zéro). Chaque nombre est codé sur 32 bits, soit au total \(4'294'967'296\cdot32=1,37\cdot10^{11}\) bits.
\medskip
Cela représente \(1,37\cdot10^{11}/8=1,71\cdot10^{10}\) octets ou \(1,71\cdot10^{11}/1024=16'777'216\) ko, ou encore \(16'777'216/1024=16'384\) Mo, c'est-à-dire 16 Go.}
\centering Caractères \(\leftrightarrows\) table des caractères
\begin{columns}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\begin{block}{\small Norme ISO \tiny (International Organization for Standardization)}
\tiny Dérivée des 128 caractères codés de 0 à 127, soit en binaire de 0000000 à 1111111 du codage ASCII (merican Standard Code for Information Interchange).
\smallskip
\fbox{
\begin{minipage}{5cm}
\scriptsize Huit bit, soit un octet ; correspond à l'ISO-8859-1 ou latin 1. Codage jusqu'à 256 caractères.
\end{minipage}
}
\smallskip
\tiny Le latin-0 et le latin-1, ISO 8859-1 et ISO 8859-15, décrivent les caractères de l'Europe de l'ouest, avec ou sans le carcatère de l'euro.
\end{block}
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\begin{block}{\small Norme UTF \tiny (Universal coded character set Transformation Format)}
\small\color{red} Table de codage unique : ``Unicode''.
\tiny\color{black} Elle sépare la représentation du caractère du codage lui-même par l'intermédiaire d'un index numérique nomé \emph{point de code}. Celui-ci s'écrit \verb=U+nombre_hexadécimal=. Les caractères correspondant au latin de base se trouvent entre les points de code 0000 et 007F, ce qui correspond en décimal à un index de 0 à 127, c'est-à-dire aux caractères ASCII.
\end{block}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Codage et glyphes}
A un caractère correspond un seul point de code, mais peut correspondre plusieurs glyphes.
\begin{frame}{Structure d'un fichier LibreOffice~: odt}
\begin{atelier}
\begin{enumerate}
\item Faites une maquette de documentation de projet avec LibreOffice : titre, entête, pied de page, pagination, table des matières, sections, sous-sections, images \dots
\item Enregistrez celle-ci dans un répertoire nommé \emph{Maquette} avec le nom de fichier \emph{maMaquette.odt}.
\item Faites une copie de ce fichier.
\item Renommez ce fichier (pas la copie) \emph{maMaquette.zip}.
\item Par un clic droit sur ce dernier, sélectionnez \emph{Extraire ici}.
\item Rendez-vous dans le répertoire ou dossier créé.
\item Que contient-il ? En déduire ce qu'est un fichier zip.
\item Trouvez le fichier \emph{content.xml}. Ouvrez-le avec un éditeur de texte simple (pas LibreOffice). Que contient-il ?
\item Trouvez-y une phrase que vous avez écrite et changez là, sans rien toucher d'autre. Enregistrez.
\item Sélectionnez tous les fichiers du répertoire, à l'exception du fichier \emph{maMaquette.zip} et cliquez-droit sur ceux-ci.
\item Sélectionnez \emph{Compresser} et dans la boite de dialogue spécifiez \emph{zip} comme format de fichier et enregistrez ce fichier sur le bureau, sous le nom \emph{maSecondeMaquette.zip}.
\item Changez l'extension de ce dernier fichier en odt et ouvrez-le avec LibreOffice. Que constatez-vous ?
\item[les fichiers binaires] Il faut un utilitaire spécial pour voir le contenu binaire. Il s'agit de 0 ou 1 ou éventuellement de caractères hexadécimaux.
\item[les fichiers types] Plusieurs applications peuvent les ouvrir et les lire. Par exemple, jpg pour les images, mp3 pour les sons, ogg pour les vidéos.
\item[les fichiers d'application] Seul l'application ayant créé le fichier peut l'ouvrir. Par exemple, xcf pour Gimp ou psd pour Photoshop : dans les deux cas c'est une image, mais les modifications faites dans ces logiciels sont stockées de manière particulière à ceux-ci.
Avec le tableur de LibreOffice (Calc), réalisez un système qui permet de dénombrer le nombre d'individus (arbres) de plusieurs espèces (Érable, Hêtre, Chêne, sapin, épicia, \dots) sur une région donnée à une date donnée, pour deux observateurs référencés, chacun ayant son propre tableau de remplissage sur la même feuille.
\smallskip
Dans un autre tableau doit se trouver la présentation des espèces et le nombre d'individus total recensés, le nombre total d'individus et le pourcentage d'individus par espèce. Enfin, un tableau supplémentaire doit permettre de voir le nombre d'arbres comptabilisé par chaque observateur.
\item Ajout d'espèces à plusieurs places, ajout d'observateurs, ajout de régions ?
\item Redondance des deux tableaux des observateurs.
\item Présentation complexe.
\item Accès à distance avec présentation interface d'acquisition propre à chaque utilisateur, centralisation des données et visualisation de certaines d'entre elles.
\item[Fichier texte CSV] Ficher très simple, structuré en colonnes délimitées par des séparateurs de différents types : tabulations, espaces, virgules, ...
\item[Tableaux associatifs (NoSQL)] Structure très simple composée de paires clé \(\rightarrow\) valeur, permettant des recherches très efficaces.
\item[L'algorithme] Un énoncé en mots de la solution d'un problème.
\item[Scratch] Une présentation dans un langage de blocs.
\item[Python] Une solution sous forme de code.
\end{description}
\footnotesize{La suite de la comparaison : \url{https://www.carnets.info/formation/tableau_AlgoScratch3Python.pdf} en remerciant son auteur qui a rendu libre sa documentation.}
\item[Consommation d'énergie vs utilité] Dix pourcent de la consommation électrique mondiale (2018), soit quatre pourcent des émissions à effet de serre, avec cinq pourcent d'augmentation tous les ans\footnote{Voir CNRS~: \url{https://lejournal.cnrs.fr/articles/numerique-le-grand-gachis-energetique}}.
\item[Sécurité vs vie privée] Rançons, cyberharcellement, \dots
\item[Traçage et informations personnelles] Internet est le lieu d'un espionnage systématique. Les logiciels des smartphones sont bourrés de traceurs.
\item[Droit et libertés] Respect du droit sur internet, en particulier respect du droit d'auteur, licences libres.
\item[Information et secrets] Droit à l'information et droit à l'oubli.
Voiture~: contenant deux tonnes pour 80 kg d'humain ; distance moyenne journalière env. 5 km (pour les croissants :-); inefficacité énergétique, pollution sonore, pollution atmosphérique, infrastructure pétrolière polluante \dots
\begin{block}{informatique}
Smartphones~: terres rares, infrastructure d'extraction et de livraison importante, exploitation de travailleurs\footnote{Voir~: « La machine est ton seigneur et ton maître », Yang, Jenny Chan, Xu Lizhi, nov. 2015, Agone} consommation énergétique très importante (24h/24 pour une utilisation faible ; qui éteint son smartphone), infrastructure de communication faite de routeurs incroyablement nombreux, smog électromagnétique, \dots{} pour « Bon, t'es où ? », « Juste là, je te vois ».
{\tiny\og En novembre, cette commission d’enquête annonce ses résultats. [\dots] Elle critique également la prévention de la Police fédérale contre les contestataires usant de moyens démocratiques et ses méthodes de récolte d’information et annonce qu'elle a découvert que le Ministère public de la Confédération était en possession de fiches contenant des rapports d'observations effectuées sur des personnes et des groupes particuliers en Suisse. Ce qui deviendra \og le scandale des fiches \fg{}\dots{}\fg{} Wikipedia~: \url{https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale\_des\_fiches}}
{\tiny\og Snowden rend publiques, par l’intermédiaire des médias, des informations classées top-secrètes de la NSA concernant la captation des métadonnées des appels téléphoniques aux États-Unis, ainsi que les systèmes d’écoute sur Internet des programmes de surveillance PRISM, XKeyscore, Boundless Informant et Bullrun du gouvernement américain et les programmes de surveillance Tempora, Muscular et Optic Nerve du gouvernement britannique.\fg{} Voir~: wikipedia~: \url{https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward\_Snowden}}
\item\textbf{Traitements de texte Wysiwyg} (What You See Is What You Get) (Word\up\textcopyright, LibreOffice, Scribus, \dots) : soulignés, gras, italique, etc.
\item\only<1,5->{\(01000000001100000000000000000000\)}\only<1>{ en décimal }\only<5->{=}\only<2-4>{\(0\;\big|\;10000000\;\big|\;01100000000000000000000\;\)}
\item\only<1-5,9->{\(01100000001110000000000000000000\)}\only<1-5>{ en décimal }\only<9->{=}\only<6-8>{\(0\;\big|\;11000000\;\big|\;01110000000000000000000\)}
\item\only<1-9,13->{\(01010000001010000000000000000000\)}\only<1-9>{ en décimal }\only<13->{=}\only<10-12>{\(0\;\big|\;10100000\;\big|\;01010000000000000000000\)}
\item\only<1-13,17->{\(10101000001100000000000000000000\)}\only<1-13>{ en décimal }\only<17->{=}\only<14-16>{\(1\;\big|\;01010000\;\big|\;01100000000000000000000\)}
\item<1-> Avec un \emph{bit}, on a les nombres 0 et 1, soit deux nombres.
\item<2-> Avec deux \emph{bits}, on a les nombres 00, 01, 10 et 11, soit quatre nombres.
\item<3-> Avec trois \emph{bits}, on a les nombres 000, 001, 010, 011, 100, 101, 110 et 111, soit huit nombres.
\item<4-> Avec quatre \emph{bits}, on a \dots ?
\item<5-> Avec n \emph{bits}, on a un \textbf{arrangement avec répétition de k éléments choisis parmi deux} (0 ou 1). Les mathématiques donnent alors le nombre de ces arrangements :
\[\bar A_k^2=2^k\]
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{Byte, bit et octet}
Avec huit bits, on a donc :
\[\bar A_8^2=2^8=256\,\text{possibilités}\]
On peut donc représenter 256 nombres.
\medskip
\begin{center}
\fbox{\parbox{6cm}{Un \textbf{octet} est un nombre de huit bits.
\item Un kilobyte ou kilooctet, noté ko, correspond à 1024 octets.
\item Un Megabyte ou Megaoctet, noté Mo, correspond à 1024 kilooctet, soit 1'048'576 bytes ou octets.
\item Un Gigabyte ou Gigaoctet, noté Go, correspond à 1024 Megaoctet, soit 1'048'576 kilobyte ou 1'073'741'824 bytes.
\end{enumerate}
L'ordre de grandeur correspond à la notation décimale :
\begin{enumerate}
\item kilo pour milliers.
\item Mega pour millons.
\item Giga pour milliards.
\end{enumerate}
\end{frame}
\begin{frame}{Exercices}
\small
\only<1-2>{Sur un processeur 16 bits, combien de nombres entiers non signés peut on représenter ?\\
(un processeur 16 bits peut manipuler des ``mots'' de 16 bits, exemple 1110110000110110)}
\only<2>{\\\smallskip On a \(2^{16}=65'536\) possibilités, soit autant de nombres.}
\only<3-4>{Sur le même processeur, quels sont les plus petits et plus grands nombres entiers signés qui puissent être représentés ?\\
(c'est à dire avec la possibilité de faire des nombres positifs et négatifs)}
\only<4>{\\\smallskip On a un bit de signe (0 ou 1) et 15 bits pour le nombre, soit \(2^{15}=32'768\) possibilités. On peut donc représenter des nombres de -32'768 à 32'767 (à cause du zéro).}
\only<5-6>{Sur un processeur 32 bits, si on met dans un fichier un fois tous les nombres entiers non signés, quel sera en Go la taille du fichier ?}
\only<6>{\\\smallskip Avec un tel processeur on a \(2^{32}=4'294'967'296\) nombres possibles (avec le zéro). Chaque nombre est codé sur 32 bits, soit au total \(4'294'967'296\cdot32=1,37\cdot10^{11}\) bits. Cela représente \(1,71\cdot10^{10}\) octets ou \(16'777'216\) ko, ou encore \(16'384\) Mo, c'est-à-dire 16 Go.}
\only<7-8>{Quelle plage de nombres réels couvre la représentation d'un réel (1 bit pour le signe, 23 bits pour la mantisse et 8 bits pour l'exposant).}
\only<8>{\\\smallskip Le nombre maximum codé par la mantisse est \[1+\sum_{i=-1}^{-23}2^i=1,99999988079071\cong2\] Comme l'exposant est codé sur 8 bits, on a \(2^8=256\) possibilités. Pour coder les négatifs on biaise de 127. Cela signifie que le nombre maximum codé par l'exposant est \[2^{127}=1,7\cdot10^{38}\] Au total, on a donc le nombre maximal \[1,9999\cdot1,7\cdot10^{38}=3,4\cdot10^{38}\]}
\end{frame}
\begin{frame}{Image matricielle ou bitmap}
\begin{columns}
\begin{column}{0.5\textwidth}
Capteur ccd\endnote{Voir wikipedia : \url{http://commons.wikimedia.org/wiki/File:CCD\_in\_camera.jpg}} : niveaux de gris.
\smallskip
\includegraphics[height=4.5cm]{CCD.eps}
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
Grille de pixels\endnote{Voir wikipedia : \url{http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pixel.jpg}}
\smallskip
\includegraphics[height=4.5cm]{Pixel.eps}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
%\begin{frame}{Effet photoélectrique}
%\begin{columns}
%\begin{column}{0.6\textwidth}
%Éclairage \(\rightarrow\) production de charges
%\medskip
%\includegraphics[width=5cm]{PhotoElectrique.eps}
%La flèche verte montre le transfert de charges\endnote{Wikicommon : \url{http://fr.wikibooks.org/wiki/Fichier:CCD\_3Phases\_3D-Layout.png}}.
%\smallskip
%Voir aussi ci-contre\endnote{Wikicommon : \url{http://commons.wikimedia.org/wiki/File:CCD\_Zeile\_Belichtung\_Transport.gif}}.
Sur deux bits, on a quatre niveaux de gris possibles :
\begin{description}
\item[00] blanc,
\item[01] gris clair,
\item[10] gris foncé et
\item[11] noir.
\end{description}
Sur huit bits, on aurait 256 niveaux de gris, mais la forme de l'image resterait identique car elle dépend de la résolution.
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\smallskip
\includegraphics[width=5cm]{Numerisation.eps}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Résolution}
\includegraphics[width=10cm]{Resolution.eps}
\smallskip
Unités de la résolution\endnote{Voir wikipedia : \url{http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Resolution\_test.jpg}} : dpi (dot per inch) ou ppp (point par pouce).
\item[Idée :] masquer les photosites par une couche mince d'oxyde de silicium filtrant les trois couleurs de base : rouge (R), vert (V) et bleu (B).
\item[Norme :] par la Commission Internationnale de l'éclairage aux longueurs d'ondes de 546,1 nanomètre pour le rouge, 700,0 nanomètre pour le vert et 435,8 nanomètre pour le bleu.
\end{description}
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
Filtre de Bayer\endnote{Voir wikipedia : \url{http://commons.wikimedia.org/wiki/File:BayerPatternFiltration.png}}.
\smallskip
\includegraphics[width=5cm]{BayerRVB.eps}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Filtre de Bayer}
\begin{columns}
\begin{column}{0.4\textwidth}
Filtre de Bayer.
\smallskip
\includegraphics[width=5cm]{FiltreBayer.eps}
\end{column}
\begin{column}{0.6\textwidth}
\small
\begin{itemize}
\item Pavage privilégiant le vert (\oe il plus sensible),
\item Couleur pixel central :
Bleu = 200
Rouge = (237+63+255+150)/4=176
Vert = (133+80+255+160)/4=157
\item Codage en 24 bits : 8 bits / couleur.
Soit 256 niveaux de luminosité pour chaque couleur, c'est-à-dire \(256\cdot256\cdot256=16'777'216\) couleurs différentes. La palette comporte plus de 16 millions de couleurs.
\end{itemize}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Palette de couleur}
Autres manière de coder les images : la palette de couleur.
\smallskip
\begin{columns}
\begin{column}{0.65\textwidth}
\includegraphics[width=8cm]{PaletteTux.eps}
\end{column}
\begin{column}{0.35\textwidth}
\begin{itemize}
\item Choix : \textbf{256} couleurs
\item Indexation de chaque pixel par l'une de celle-ci.
\begin{frame}{Exercices {\tiny 1\textrightarrow 1 \dots{} 9\textrightarrow 9 / 10\textrightarrow A / 11\textrightarrow B / 12\textrightarrow C / 13\textrightarrow D / 14\textrightarrow E / 15\textrightarrow F}}
\begin{itemize}
\only<1-4>{\item Convertissez les nombres hexadécimaux suivants en décimal : 5F, 12, 5, A1, DD, F, 4E, 3B et 43.\\}
\only<2>{\(5F_{hex}=_{dec}5\cdot16+F=80+15=95\)}
\only<3>{\(12_{hex}=_{dec}1\cdot16+2=18\)}
\only<4>{\(5_{hex}=_{dec}5\), \(A1_{hex}=_{dec}10\cdot16+1=161\), \(DD_{hex}=_{dec}221\),\\\(F_{hex}=_{dec}15\), \(4E_{hex}=_{dec}78\), \(3B_{hex}=_{dec}59\) et \(43_{hex}=_{dec}67\)}
\only<1,5-10>{\item Convertissez les nombres décimaux suivants en hexadécimal : 4, 9, 12, 15, 22, 24, 33, 102, 250, 4343 et 3853.\\}
\item\only<1>{{\color{red}BM car \(42_H=66_D=B_{ASCII}\) et\\\(4d_H=77_D=M_{ASCII}\)}}\only<2->{BM car \(42_H=66_D=B_{ASCII}\) et\\\(4d_H=77_D=M_{ASCII}\)}
Nombre total d'octet (deux chiffres hexadécimaux) :\[14\cdot16-2=222_D={\color{red}de}_H\]
Nombre de bits par pixel en vraie couleurs :\[24_D={\color{red}18}_H\]
Taille image 7 pixel sur 7 pixel (3 octets par pixel avec un nombre d'octets multiple de 4 par ligne \(\Rightarrow\) 3 octets suppl. par ligne):\[7\cdot7+3\cdot7=168_D={\color{red}a8}_H\]
{\color{red}00} dans les octets suppémentaires par ligne.\\
{\color{red}87} pour la couleur verte sombre (bichromie).
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Le modèle RVB}
\begin{columns}
\begin{column}{0.4\textwidth}
\includegraphics[width=6cm]{RVBTSVGimp.eps}
\end{column}
\begin{column}{0.6\textwidth}
\begin{description}
\item[R] 8 bits, 1 octet \(\rightarrow\) 256 niveaux de rouge\\{\tiny(0 pas de rouge, 255 rouge pur)}
\item[V] 8 bits, 1 octet \(\rightarrow\) 256 niveaux de vert\\{\tiny(0 pas de vert, 255 vert pur)}
\item[B] 8 bits, 1 octet \(\rightarrow\) 256 niveaux de bleu\\{\tiny(0 pas de bleu, 255 bleu pur)}
\end{description}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Le modèle Teinte-Saturation-Valeur}
\begin{columns}
\begin{column}{0.4\textwidth}
\includegraphics[width=5cm]{TSVRVBGimp.eps}
\end{column}
\begin{column}{0.6\textwidth}
\begin{description}\scriptsize
\item[Teinte] correspond à la couleur sur 360\(^\circ\). Le rouge se situe à 0\(^\circ\), le vert à 120\(^\circ\) et le bleu à 240\(^\circ\) selon un angle trigonométrique.
\item[Saturation] correspond à la quantité de couleur ''dans`` le blanc.
\item[Valeur] correspond, quant à elle, à la quantité de couleur ''dans`` le noir.
\end{description}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Exemples}
\begin{columns}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\includegraphics[width=4cm]{SatVal.eps}
Bleu peu saturé
\includegraphics[width=4cm]{BleuPeuSat.eps}
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\includegraphics[width=4cm]{ValSat.eps}
Bleu peu valorisé
\includegraphics[width=4cm]{BleuPeuVal.eps}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Mathématiquement}
\small
Si on considère M et m, respectivement, comme le maximum et le minimum des valeurs de l'ensemble (R,V,B), les valeurs T, S et V sont données par l'ensemble des relations ci-dessous où \(T\in[0,360]\).
Plus il existe de plages identiques, plus la compression est importante.
Par contre, pour des images très détaillées, ce codage peut augmenter la taille de l'image :
\begin{block}{Un effet regrettable}
01 00 AE AB 1C 3F \(\rightarrow\) 01 01 01 00 01 AE 01 AB 01 1C 01 3F
\end{block}
Adapté à de grands aplats de couleurs identiques et aux images monochrome ou en un nombre restreint de couleurs (256 par exemple). Utilisé pour les icones ou les documents au trait.
\end{frame}
\begin{frame}{Compression de Huffmann : non destructive}
{\color{red} Idée : coder les lettres fréquentes par des bits de poids faibles.}
\begin{block}{Une chaine comprenant cinq lettres}
ssionnansnni \(\leftarrow\) oaisn
\end{block}
Pour coder cinq lettres, il faut au minimum trois bits : \(2^3=8\).
Selon l'arbre de Huffmann, la lettre n est codée 0, la lettre s est codée 10, la lettre i est codée 110, la lettre a est codée 1110 et la lettre o codée 1111
\[\text{Compression : } c =\frac{222-51}{222}\cdot100=77\%\]
\end{frame}
\begin{frame}{Principaux formats d'image : TIFF}
\begin{itemize}
\item\textbf{TIFF ou Tag Image File Format} : professionnels de l'image.
\item Non compressé : images sans perte de qualité.
\item Compressé (LZW (Lempel-Ziv-Welch) pour images ayant peu de couleurs ou d'autres \dots) sans perte de définition (non destructif).
\item Taille importante : pas recommandé pour une utilisation sur le web.
\item Format propriétaire (Adlus, Adobe). Avec le JPG et malgré qu'il soit propriétaire, c'est le format de numérisation du ministère de la culture en France.
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{Principaux formats d'image : JPG}
\begin{itemize}
\item\textbf{JPG ou Joint Photographic Expert Group} : format du web.
\item Compressé en fonction de la qualité de l'image finale désirée (RLE, Huffmann et transformée de fourier).
\item Pas un format propriétaire mais plutôt une norme publique, même si certains en revendiquent la paternité.
\item Utilisé communément par les appareils photographique numérique.
\item C'est LE format le plus utilisé aujourd'hui.
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{Principaux formats d'image : GIF}
\begin{itemize}
\item\textbf{GIF ou Graphics Interchange Format} : format 8 bits, c'est-à-dire avec au maximum 256 couleurs.
\item Images sont donc de petite taille adaptées au web.
\item Images de type logo ou dessin animés. Banderoles et autres petits dessins animés égayant les pages web.
\item Ce format totalement propriétaire (Compuserve) est maintenant dans le domaine publique depuis peu.
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{Principaux formats d'image : PNG}
\begin{itemize}
\item\textbf{PNG ou Portable Network Graphics} : destiné à remplacer progressivement le format GIF sur internet.
\item Meilleur taux de compression (compression png) que le GIF.
\item Format totalement libre.
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{Principaux formats d'image : EPS}
\begin{itemize}
\item\textbf{EPS ou Encapsuled PostScript} directement à une imprimante postscript.
\item Gère des images de type bitmap (ensemble de points) ou vectorielle (des courbes et lignes).
\item Comprend le RVB ou le CMJN.
\item Pas un format propriétaire.
\item Format d'image. Ne pas confondre avec le PostScript qui n'est pas à proprement parlé un format d'image, mais un langage d'instruction d'impression.
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{Principaux formats d'image : PDF}
\begin{itemize}
\item\textbf{PDF ou Portable Document Format} visualisation et l'impression d'un document indépendamment de la plate-forme.
\item Peu gourmand en espace et est donc intéressant pour le web.
\item Non compressé ou compressé non destructif.
\item Format propriétaire (Adobe), mais ouvert et parfaitement documenté.
\begin{frame}{Numérisation du signal : histogramme et codage sur 3 bits}
Attention, un codage sur trois bits introduit un fort bruit. Il faut, pour avoir un rendu correct de la musique, au minimum 16 bits de dynamique (quantification). Le codage hexadécimal est alors adéquat.
\item fréquence d'échantillonage (thm de Shannon) : double de la fréquence maximale suffit
\item dynamique, nombre de bit de quantification
\item nombre de canaux (2.0 : stéréo, pas de caisson de basse ; 5.1 : trois haut-parleurs avant, deux arrières et un caisson de basse)
\end{itemize}
\end{frame}
\begin{frame}{Formats audio-numériques}
La gamme des fréquences audibles se situe entre 20 Hz et 20 kHz. Shannon implique donc : \(f_e\geqslant40'000\,Hz\) (44'100 car une ligne PAL 294 points de trois couleurs à 50 images par seconde, soit \(294\cdot3\cdot50=44'100\)).
Le flux ou ''bitrate`` se calcule par la multiplication de l'échantillonage par la quantification (en kilobits/s ou kbps) et le nombre de canaux.
\medskip
\begin{tabular}{l|lllll}
Support & Phone & DV & CD aud & DVD vid & DVD HD \\\hline
\begin{frame}{Fichiers, conteneurs, formats, extension, codecs et encodeur}
\includegraphics[width=11cm]{Format_mp3.eps}
\end{frame}
\begin{frame}{Principaux formats et codecs audio}
\begin{block}{WAV}
Conteneur : mp3, pcm, wma \dots, mais par référence non compressé : 10 Mo/min \(=44'100\cdot16\cdot2\cdot60/8/1024/1024\)
\end{block}
\begin{columns}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\begin{block}{MP3}
Compression destructive (ds hautes fréquences)
Rapport 1/10 wav ; débit fixe 1Mo/min (CD)
Tag ID3
\end{block}
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\begin{block}{OGG/VORBIS}
Compression destructive ; mieux mp3
Rapport 1/10 wav ; débit variable
Tag ID3 ; libre ; encodeur oggenc
\end{block}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Suite}
\begin{columns}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\begin{block}{FLAC}
Free Lossless Audio
Compression sans pertes
Rapport 1/7 wav
Libre
\end{block}
\begin{block}{AAC}
Advanced Audio Coding
Compression destructive
Rapport 1/10 wav ; Ipod, Itune
Meilleur car MPEG-4 ; encodeur faac
\end{block}
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\begin{block}{WMA}
Windows Media Audio
Compression destructive
Rapport variable
Dispositifs anticopie
\end{block}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\subsection{Programmation}
\section{Annexes}
\subsection{Motorisation télescope}
\begin{frame}{Exemple : ``Un projet télescopique''\hypertarget{projettelescopique}{}}
\begin{description}[Moyens matériels]
\item[Objectif] Réaliser le suivi d'une étoile guide par la motorisation du télescope du lycée.
\item[Moyens matériels] Deux moteurs, une carte de commande sur port parallèle, un ordinateur portable.
\item[Moyens logiciels] Aucun driver, un logiciel libre de suivi et de photographie astronomique pour webcam.
\item[Rejetés] Iris (fantastique logiciel gratuit de traitement d'images astro) car seuls les montures motorisées de type LX200 sont prévues. Code source fermé \(\Rightarrow\) accord et implication du développeur.
\end{description}
\end{frame}
\begin{frame}
\begin{columns}
\begin{column}{0.4\textwidth}
\includegraphics[width=5cm]{cartes.eps}
\smallskip
\includegraphics[width=4cm]{comiop.eps}
\end{column}
\begin{column}{0.1\textwidth}
\centering C++
\(\Leftrightarrow\)
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
\includegraphics[width=5cm]{qastrocam.eps}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}[containsverbatim]{Intégration du code}
\item Ouverture du code : bien \(\Rightarrow\) adaptation spécifique au télescope du lycée.
Mais cette adaptation est versatile à cause des mises-à-jour \(\Rightarrow\) nécessité d'une documentation précise permettant la recompilation du logiciel modifié (impossible sans code source !).
\item Pérénité de l'adaptation \(\Rightarrow\) soutient des développeurs (déchargés de produire l'adaptation).
\item Reste toujours la possibilité de fork (projet indépendant).
\item Graphisme et intégration des images GIF, JPG, PNG, MNG.
\pause
\item Anciennement, animation en Flash, aujourd'hui avec attributs CSS3 ou SVG et javascript.
\pause
\item Incorporation de multimédias (sons, vidéos...).
\pause
\item Dynamisme au niveau de la gestion de contenu (coté serveur) avec des langages de développement de type PHP, Java ... fonctionnant avec un serveur Web.
\pause
\item Des bases de données de type SQL ou XML.
\end{itemize}
\end{block}
\end{frame}
\begin{frame}{Côté client}
La notion de client-serveur désigne un mode de communication dans un réseau, comme par exemple un réseau internet.
\pause
\begin{block}{Le client}
Le client envoie des requêtes. Exemple, l'utilisateur internaute clique sur un lien. Il envoie donc une requête au serveur sur lequel le site est installé. Il passe par un navigateur qui envoie la requête, puis interprète les pages HTML que lui retourne le serveur pour les afficher.
\end{block}
\end{frame}
\begin{frame}{Côté serveur}
\begin{block}{Le serveur}
\begin{columns}
\begin{column}{0.45\textwidth}
Le serveur attend les requêtes de l'utilisateur (serveur web), réunit ce qu'il est nécessaire pour composer une réponse (base de donnée), la construit (php) et la retourne au client.
\subsection{Les CMS : Systèmes de Management de Contenu}
\begin{frame}{Beaucoup de choix}
\textbf{Ne pas refaire le monde. Dynamique en php et javascript déjà présente.}
Différents niveaux de pré-fabriqué, en fonction des besoins :
\begin{enumerate}
\item CMS déjà installé sur site. Un panneau de configuration \(\rightarrow\) quelques interactions aspects visuels - contenu. Problème : publicités.
\item CMS à installer. Le contôle du code \(\rightarrow\) adaptation aux spécificités. Sécurité et mise-à-jour prises en charge par les développeurs du CMS.
\item CMS sans structure php. HTML, CSS et javascript \(\rightarrow\) compatibilité navigateurs - mobiles. Problèmes : sécurité - mises-à-jour. Exemples : Initializr ou boilerplate (template).
\end{enumerate}
\end{frame}
\begin{frame}{Un cms parmi d'autres : GetSimple}
\begin{itemize}
\item libre et gratuit, sous licence GPL3,
\item un code propre en HTML5 et CSS3,
\item une gestion privée des utilisateurs par interface graphique,
\item une gestion privée des documents,
\item différents modèles de sites pré-faits,
\item la création de pages, via un éditeur simple,
\item des mises-à-jour régulières, ...
\end{itemize}
Tout cela nécessitant un serveur web, le langage php, mais pas de base de donnée SQL. Celle-ci est remplacée par un traitement XML des données.
\end{frame}
\begin{frame}{Installation}
Installation simple par dépôt ftp (sous filezilla par exemple).
\begin{block}{FTP : File Transfert Protocol}
Il s'agit d'un ensemble de règles de transfert d'information sur le réseau par copie de fichiers. On peut parler des outils nécessaires pour gérér des opérations de navigateur de fichiers sur des machines distantes.
\end{block}
\end{frame}
\begin{frame}{Résultat}
\begin{columns}
\begin{column}{0.5\textwidth}
Une page d'accueil
\smallskip
\includegraphics[width=5cm]{AccueilGetSimple.eps}
\end{column}
\begin{column}{0.5\textwidth}
Une zone d'administration
\smallskip
\includegraphics[width=5cm]{AdminGetSimple.eps}
\end{column}
\end{columns}
\end{frame}
\begin{frame}{Structure template}
\end{frame}
\subsection{HTML}
\begin{frame}{Versions}
Il existe plusieurs versions de HTML qui ne sont pas compatibles avec tous les navigateurs.
\medskip
En 2014, la norme \emph{HTML5} devrait être officialisée. C'est donc sur celle-ci qu'on va se baser. Elle est compatible avec tous les navigateurs récents dans la pluspart des cas.
\item\only<1>{Prologue XML, nécessaire que pour une utilisation XML de XHTML.\\}\only<1>{\color{red}<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>}\only<2->{<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>}
\item\only<2>{Déclaration de DOCTYPE ou DTD (Définition de Type de Document) : vocabulaire, grammaire et règles de mise en forme.\\}\only<2>{\color{red}<!DOCTYPE html PUBLIC\\"-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN"\\"http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd">}\only<3->{<!DOCTYPE html PUBLIC\\"-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN"\\"http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd">}
\item\only<3>{Espaces de nommage : XML name space et evt. langue.\\}\only<3>{\color{red}<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"\\xmlns:svg="http://www.w3.org/2000/svg"\\xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink">}\only<4->{<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"\\xmlns:svg="http://www.w3.org/2000/svg"\\xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink">}
\item\only<4>{Entête : titre, informations, déclaration de styles, scripts javascript \dots{}\\}\only<4>{\color{red}<head>
\tiny{L'ensemble des illustrations utilisées dans cette présentation sont publiées sur le net soit sous licence GFDL, soit dans le domaine publique. Ci-dessous se trouvent les liens permettant de vérifier les licences. Ils donnent aussi accès aux auteurs que je remercie tout particulièrement pour leur travail sans lequel cette présentation n'aurait pas pu exister.}