TM_latex/chapitres/conclusion.tex.bak

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3.5 KiB
TeX

% Attention, ce chapitre sera le chapitre 5,
% contrairement à ce que son nom de fichier pourrait faire penser !
\chapter{Conclusion}
\section{Évolution}
Le cours de cartographie et informatique va se poursuivre. Si les deux premières classes y ayant participé on rendu des travaux de qualité diverses, tous furent intéressants à divers point de vue.
Les consignes initiales étaient de réaliser informatiquement une carte, de la présenter par écrit et oralement. C'est tout. Il faut remarquer que malgré des consignes aussi minimales, les sujet abordés ont toujours été pertinent pour réaliser une carte.
Le présent compte rendu des travaux réalisés à cependant mis en évidence des points problématiques qui nécessitent une précision des consignes~:
\begin{itemize}
\item Plusieurs cartes ont été livrées en basse résolution de part l'utilisation d'un logiciel de présentation par exemple, inadapté pour un rendu papier ou de part une méconnaissance des différences de résolution entre écran et papier qui est très présente chez des élèves qui font souvent des copies d'écran avec leur smartphones et n'impriment plus rien.
Pour les inviter à mieux prendre conscience de ces problèmes, il sera nécessaire d'imposer un document final sous la forme d'une image pouvant être imprimée en A3 par exemple.
\item Plusieurs cartes comprennent des éléments dynamiques, comme des photos, des vidéos ou des POI sur lesquels il faut cliquer pour voir l'information. Or généralement, dans la présentation écrite, seul un lien permet d'accéder à cette information dynamique, ce qui rend l'analyse et la conservation des cartes difficile.
Il sera donc nécessaire de préciser que l'ensemble des éléments caractéristiques de la carte doit figurer dans le compte rendu écrit. Pour une vidéo, des images de celles-ci peuvent être fournies ; pour une carte cliquable, les éléments développés devront être présents à l'écrit.
\item Le compte rendu du travail informatique réalisé pour obtenir les cartes est généralement très lacunaire, voire quasi inexistant. La raison en est simple : la description des outils utilisés ne fait pas sens. Un peintre ne parlera pas de ses pinceaux, un scientifique décrira peu ses outils d'analyse, un géographe ne détaillera pas comment ont été faites les cartes dont il se sert.
Or, aujourd'hui, l'éventail des outils disponibles permet de s'interroger sur la pertinence de leur utilisation, sur leur pérennité pour la conservation des cartes réalisées et sur l'éthique intellectuelle qui les sous-tends. Si aujourd'hui on doit s'interroger sur la nécessité de nos déplacements, sur l'adéquation des véhicules avec ceux-ci et sur leurs impacts sur l'environnement, on doit aussi en cartographie répondre des choix des outils informatique de production des cartes (voir l'introduction à l'ouvrage \cite{Laboulais}, \emph{Les \og coulisses \fg{} des cartes à l'époque moderne} ou \emph{Opérations cartographiques} \cite{Besse}).
Un important compte-rendu des étapes et des moyens de construction doit donc être disponible et il faudra insister sur l'importance de ce travail auprès d'élèves peu habitués à lui donner de la valeur.
\end{itemize}
\section{Conclusion}
La valeur des production de cet atelier de cartographie informatique est manifeste. Il faut remercier les étudiants pour leur intérêt et leur créativité.
Mais il faut aussi constater les difficultés qu'ils ont faire reposer leurs cartes sur des éléments factuels autant qu'à justifier leur travail informatique.