Début paragraphe sur les traces.
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@ -1952,10 +1952,66 @@ La pertinence de l'utilisation du positionnement relatif apparait rapidement qua
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Remarquez enfin que la carte de la figure \ref{figure:umap} a été réalisée avec un logiciel en ligne dédié à la création de cartes à usage collectif ou personnel à partir du fond cartographique d'OSM, nommé Umap\footnote{Voir~: \url{https://umap.openstreetmap.fr/fr/}}. La création de cartes avec celui-ci est décrite dans le corps du présent travail et nécessiterait une annexe approfondie à lui tout seul. Il est cependant très aisé de faire rapidement une carte avec umap et en apprendre l'usage des bases est certainement nécessaire.
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\subsection{Traces}
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\subsubsection{Principe}
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Fatalement, un jour ou l'autre, on tombe sur la notion de traces. Qu'est-ce qu'une trace ?
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Explications \dots
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Qui n'a jamais rêvé de se déplacer d'un point à un autre sans se soucier de rien, mais tout en mémorisant automatiquement son parcours. Si on prend en compte les capacités de positionnement des smartphones actuels, on se rend vite compte que ceux-ci sont capables de nous géolocaliser presque n'importe où. Cette géolocalisation se fait par deux biais~:
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\begin{itemize}
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\item la triangulation à partir d'antennes comme celle du téléphone ou celles du wifi et
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\item le positionnement satellite.
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\end{itemize}
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La première manière de faire pose aujourd'hui de sérieux problèmes de pistage. On sait que les opérateurs téléphoniques ou avec le wifi des multi-nationnales comme Google, se permettent de mémoriser notre position sans nous en informer. Ces méthodes sont donc à éviter, même si elles permettent un positionnement plus précis que le positionnement satellite ou GPS.
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Le positionnement satellite, par le fait qu'aucune information n'est envoyée par le smartphone au satellite, ne permet qu'au smartphone de se positionner. C'est un avantage pour la sécurité de la vie privée, mais pas pour la précision qui peut être mise en défaut dans des zones où les satellites ne sont pas directement visibles, comme les gorges de rivières par exemple.
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Le principe est donc de réaliser un positionnement à l'aide d'une dizaine de satellites, à intervalle régulier et de mémoriser ces positions dans un fichier dit de trace.
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Si le principe est simple, la réalisation du positionnement ne l'est pas. Mais nous n'entrerons pas en la matière ici.
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La mémorisation des position a, quant à elle, beaucoup évolué. Non seulement les types de fichiers de traces sont très nombreux, mais le contenu des fichiers de traces actuels s'est diversifié.
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\subsubsection{Fichiers GPX}
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Pour exemple, nous allons nous intéresser quelque peu aux fichiers de traces GPX. Le code du listing \ref{listing:formatgpx} présente le début d'un fichier de trace gpx issu, comme on le verra plus loin, de l'assemblage de trois fichier gpx nommés : Ronde\_2021-07-29\_09-52-18.gpx, Ronde\_2021-07-29\_11-48-44.gpx et Ronde\_2021-07-29\_13-14-09.gpx.
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\begin{lstlisting}[float,language=xml,caption={Le format gpx},label={listing:formatgpx},numbers=right,numberstyle=\tiny,numbersep=6pt]
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<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
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<gpx version="1.1" creator="GPSBabel - http://www.gpsbabel.org" xmlns="http://www.topografix.com/GPX/1/1" xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">
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<metadata>
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<name>Ronde_2021-07-29_09-52-18Ronde_2021-07-29_11-48-44Ronde_2021-07-29_13-14-09</name>
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<time>2021-08-04T19:12:43.016Z</time>
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<keywords>osmtracker</keywords>
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<bounds minlat="47.113020570" minlon="6.845747000" maxlat="47.169750390" maxlon="6.882114260"/>
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</metadata>
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<wpt lat="47.117972350" lon="6.848543490">
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<ele>997.000000</ele>
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<time>2021-07-29T08:06:00Z</time>
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<name>Mémo vocal</name>
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<cmt>Précision: 67.0m
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compass heading: 115.14871215820312deg
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compass accuracy: 3.0</cmt>
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<desc>Précision: 67.0m
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compass heading: 115.14871215820312deg
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compass accuracy: 3.0</desc>
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<link href="2021-07-29_10-06-08.3gpp">
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<text>2021-07-29_10-06-08.3gpp</text>
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</link>
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<sat>5</sat>
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\end{lstlisting}
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Sans entrer dans les détails, on constate que la structure du fichier est du XML essentiellement constitué de la balise \emph{wpt} qui signifie \emph{way point} positionnée en latitude et longitude. Celle-ci contient aussi d'autres éléments décrivant le contenu du \emph{way point}, ici par exemple un mémo vocal.
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\medskip
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Si cette structure est assez simple pour qu'on puisse éventuellement intervenir directement dans le texte, voyons maintenant un cas courant d'intervention sur de multiples fichiers gpx pour fusionner plusieurs traces en une seule. En effet, il arrive régulièrement que de longs déplacement nécessitent l'arrêt de la trace à plusieurs reprises. Il faut alors postérieurement reconstruire le parcours sous la forme d'un unique fichier de trace pour plus de cohérence.
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Un utilitaire intéressant fonctionnant en ligne de commande existe pour cela, mais aussi pour réaliser de multiples opérations sur des fichiers de traces de types différents. Il s'agit de \verb|gpsbabel|.
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Ainsi la commande du listing \ref{listing:gpsbabel} permet de fusionner les traces précédemment évoquées en un seule dans un fichier nommé \emph{Ronde.gpx}.
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\begin{lstlisting}[float,language=bash,caption={Gpsbabel},label={listing:gpsbabel},numbers=right,numberstyle=\tiny,numbersep=6pt]
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gpsbabel -i gpx -f Ronde_2021-07-29_09-52-18_2021-07-29_09-52-18.gpx -f Ronde_2021-07-29_11-48-44_2021-07-29_11-48-44.gpx -f Ronde_2021-07-29_13-14-09_2021-07-29_13-14-09.gpx -o gpx -F Ronde.gpx
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\end{lstlisting}
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\subsubsection{Outil OSMTracker}
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L'un des outils permettant de réaliser des traces sous Android est \emph{OSMTracker}\footnote{Voir le pdf~: \url{https://www.manifestationsportive.fr/media/uploads/2016/03/07/tutoriel_osmtracker_-mod_c.pdf} ou le site :~ \url{https://toolbox.hotosm.org/fr/pages/field-mapping-management/4.4_using_osm_tracker/}}. C'est un petit outil très simple disposant d'un menu permettant de régler les paramètres où se trouve disponible la fréquence de mesure de la position à travers deux paramètres : l'intervalle de temps entre deux mesures et la distance minimale entre deux points. Évidemment, c'est la longévité de la batterie qui est l'objectif de ces réglages. Plus le temps entre deux mesures est petit, plus la trace sera précise, mais moins longtemps la batterie tiendra. Le second paramètre est intéressant en cas d'arrêt prolongé. En effet, en dessous d'une certaine distance l'accumulation de mesures en un certain point peut nuire à la lisibilité de la trace. Avec une distance minimale d'enregistrement, des mesures proches sont bien effectuées, mais pas mémorisées. Ainsi la trace est de meilleure qualité.
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Pour démarrer un enregistrement, il suffit d'appuyer sur le bouton (+). S'ouvre alors une fenêtre qui ne devient active que si le positionnement GPS est accessible. Si c'est le cas, la trace commence. La fenêtre des outils s'active alors, permettant de joindre à la trace un mémo vocal, une photo, une note, \dots{} Vous avez alors un intéressant système de relevé cartographique qui vous permettra de reprendre votre parcourt à la maison pour reporter vos observations sur OSM.
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12889
images/AvecArbres.eps
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images/SansArbres.eps
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