diff --git a/OCI.sty b/OCI.sty index fe6ab8c..417e285 100644 --- a/OCI.sty +++ b/OCI.sty @@ -7,9 +7,8 @@ %-------------------------------------------------------------------------------- \ProvidesPackage{OCI} - \usepackage[utf8]{inputenc} -\usepackage[francais]{babel} +\usepackage[french]{babel} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage{hyperref} \usepackage{amsmath} @@ -22,8 +21,8 @@ \usepackage{float} % pour placer exactement les figure (utilisation de H) %\usepackage[hyphens]{url} \usepackage{breakurl} -\usepackage{comment} \usepackage{natbib} +\usepackage{comment} \usepackage{xcolor} \definecolor{editorGray}{rgb}{0.95, 0.95, 0.95} diff --git a/geographie-informatique.pdf b/geographie-informatique.pdf index 58bb832..5d29001 100644 Binary files a/geographie-informatique.pdf and b/geographie-informatique.pdf differ diff --git a/geographie-informatique.tex b/geographie-informatique.tex index 77561fb..3a48981 100644 --- a/geographie-informatique.tex +++ b/geographie-informatique.tex @@ -732,7 +732,7 @@ Les espaces peuvent par exemple être préalablement schématisés par des polyg \begin{figure}[t] \centering -\includegraphics[width=14cm]{images/Pib.eps} +\includegraphics[width=14cm]{images/pib.eps} \caption[Pib/État]{Anamorphose Pib/État en 2011}\label{pib} \end{figure} @@ -912,6 +912,16 @@ Reste qu'on peut se demander dans quelle mesure l'investissement doit être fait \newpage \appendix +\section{Construction de cartes} +À l'origine de cette annexe se trouve le projet \emph{OSMdata : visualiser et télécharger les données d'OSM}\footnote{Voir le site du projet~: \url{https://www.openstreetmap.fr/telecharger-donnees-osmdata/} et la carte interactive~: \url{https://demo.openstreetmap.fr/map}}. +Décrit sur le site comme \emph{Véritable démonstrateur et visualiseur interactif des données OSM}, ce projet appelle à la création de cartes. Dans beaucoup de cas, la cartographie ne se limite pas aux données purement géographiques, mais devrait permettre une relation de compréhension du territoire. + +Le dire est une chose, le faire en est une autre. Cette annexe propose de s'intéresser aux arbres des parcs Gallet et des Crêtets pour en établir la carte. Une thématique est donc ici choisie pour faire la distinction entre le fond de carte et les informations liées à celle-ci. + +Pour construire une carte particulière à partir du fond de carte d'OpenStreetMap (OSM), nous allons utiliser Umap\footnote{Voir~: \url{https://umap.osm.ch/fr/}}. Il s'agit d'une surcouche à OSM sur laquelle on peut travailler librement. + +\newpage + \section{Cartes interactives en python} \subsection{Objectifs} Avec des élèves qui ont choisi l'OC d'informatique, il est possible d'envisager des projets articulant langages de programmation et cartographie. @@ -1155,7 +1165,7 @@ L'expérience d'une comparaison peut être tentée avec les élèves en demandan \medskip Avec le projet Field papers, on choisit une zone sur fond de carte OpenStreetMap et on peut régler sa couverture par un nombre déterminé de feuilles A4 ou A3 en position portrait ou paysage. On met un titre et on obtient un atlas constitué d'une page de garde présentant la zone et sur celle-ci la couverture par chaque feuille, comme le montre la figure \ref{figure:parcgallet}, et d'autant de feuilles au sein d'un PDF, comme présentées sur la figure \ref{figure:couvertureparcgallet}. -\begin{figure}[top] +\begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=0.8\textwidth]{images/FPTOUT.eps} \caption{Couverture du parc Gallet} @@ -1255,7 +1265,7 @@ Les modifications que nous allons réaliser portent sur l'ajout, le déplacement \bigskip Commençons par les lignes. L'outil d'ajout de lignes est très simple à utiliser. Il suffit de le sélectionner (en haut, au milieu), de cliquer gauche sur l'endroit du départ de la ligne, puis de cliquer gauche pour ajouter des points et enfin de double cliquer gauche pour finir la ligne. Sur la figure \ref{figure:osm_lignes_apres} on voit que deux lignes ont été ajoutées de cette manière par rapport à la figure \ref{figure:osm_lignes}. -\begin{figure}[c] +\begin{figure} \centering \begin{subfigure}{\textwidth} \centering @@ -1326,7 +1336,7 @@ Considérons ensuite les polygones. Trois éléments étaient à placer~: une pe \medskip JOSM est disponible dans les dépôts Debian. Mais il a été impossible de réaliser avec cette version une connexion sur OSM. JOSM étant écrit en Java, même si cela est déconseillé du point de vue de la sécurité, en raison du fait que cet éditeur étant l'éditeur hors ligne officiel d'OSM est certainement dépourvu de malice (mais pas forcément de bugs problématiques sur un serveur par exemple), il a été possible de le télécharger (un unique fichier jar) et de le lancer par la commande du listing \ref{listing:josm}. -\begin{lstlisting}[float,language=shell,caption={Lancement de JOSM},label={listing:josm},numbers=right,numberstyle=\tiny,numbersep=6pt] +\begin{lstlisting}[float,language=bash,caption={Lancement de JOSM},label={listing:josm},numbers=right,numberstyle=\tiny,numbersep=6pt] java -jar josm-tested.jar \end{lstlisting} @@ -1490,7 +1500,7 @@ Pour le dernier tracé prévu pour le parc Gallet, celui de la place goudronnée \item Finalement, un problème plus difficile à corriger est apparu après avoir reportée la surface sur OSM. Pendant plus de douze heures, elle n'est pas apparue. En désespoir de cause, l'utilisation de l'éditeur iD a permis d'en comprendre la raison. Non seulement la surface n'avait pas de type général attribué, mais elle n'était pas connectée au chemin sous-jascent. Il semble qu'à tout objet doit impérativement correspondre un type général en plus des métadonnées comme son nom. L'éditeur iD effectuant un contrôle d'erreur sur les éléments crées, comme JOSM, s'en est immédiatement aperçu et a proposé de corriger le problème en proposant des solutions. Correction faite, trois autres problèmes de même type sont apparus. Un surface ne pouvant recouvrir un chemin, iD a proposé de lier la surface à ce chemin, puis les deux extrémités de ce chemin à la surface. En acceptant, le validateur d'iD à permis l'enregistrement des modifications sur OSM et la surface est apparue en quelques dizaines de minutes. \end{itemize} -\begin{figure} +\begin{figure}[t] \centering \begin{subfigure}{0.8\linewidth} \centering @@ -1541,7 +1551,7 @@ Un appuis double permet d'entrer en mode d'ajout d'objet avec sélection de ses Un appuis prolongé permet de passer en mode ajout de n\oe uds avec réticule pour faire des polygones. Sont disponibles alors différentes opérations permettant de couper des chemins pour réaliser des portions avec des escaliers par exemple. -\begin{figure} +\begin{figure}[t] \centering \begin{subfigure}{0.3\textwidth} \centering @@ -1566,7 +1576,7 @@ Un appuis prolongé permet de passer en mode ajout de n\oe uds avec réticule po \end{figure} La figure \ref{figure:vespuccilampadaires} montre des modifications réalisées au parc des Crêtets avec Vespucci. Notamment, on y voit en rouge en haut à gauche l'ajout d'un escalier et d'un chemin, au nord du kiosque à musique l'ajout de plusieurs bancs et encadrés l'ajout de lampadaires. -\begin{figure} +\begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=0.8\textwidth]{images/VespucciLampadaires.eps} \caption{Utilisation de Vespucci au parc des Crêtets.} @@ -1588,7 +1598,7 @@ De plus, l'accès au positionnement satellite est possible permettant là encore \subsubsection{Rendu 3D} L'ajout de propriétés aux objets peut être assez complexe. Pour des bancs, la présence d'un dossier, la matière, la couleur et le nombre de places peuvent être spécifiées. Pour un arbre, on peut spécifier sa hauteur, son genre, son espèce, la taille de son tronc, \dots{} Pour un bâtiment, on peut spécifier le nombre de ses étages et on peut se demander si toutes ces informations sont réellement utiles. Pour en juger, la figure \ref{figure:parcgallet3d} présente le rendu 3D du parc Gallet avec le logiciel en Java \emph{OSM2World Viewer}. -\begin{figure} +\begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=0.8\textwidth]{images/ParcGallet3D.eps} \caption{Rendu 3D des informations d'OSM.} @@ -1665,7 +1675,7 @@ L'apparition du positionnement satellite nous intéresse ici dans le cadre de la \subsection{Positionnement} Pour poser le problème de manière très pragmatique, nous avons utilisé un smartphone (sous Fairphone OS) et trois applications, soit GPSTest, Here GPS Location et Phyphox, pour effectuer trois mesures de position au parc Gallet. L'idée est de se positionner précisément en un point connu et de faire les trois mesures sans en bouger. Ainsi, le kiosque à musique du parc, l'intersection de trois chemins et le coude de l'un d'eux ont été choisis pour cela. La figure \ref{figure:gpsmesurestout} montre en rouge les points choisis et en bleu les mesures. -\begin{figure}[c] +\begin{figure} \centering \begin{subfigure}{\textwidth} \centering @@ -1699,7 +1709,7 @@ Enfin, la figure \ref{figure:gpsmesurescentre} montre deux point dont le positio La raison pour laquelle Phyphox s'en sort relativement bien semble être due au fait que dans les trois cas, la mesure effectuée avec lui a duré 300 secondes, soit cinq minutes, alors que pour les autres mesures, celles-ci ont duré moins de trente secondes. On peut comprendre cela en regardant les graphes de l'évolution des mesures faites avec Phyphox. La figure \ref{figure:zonejeuparcgallet} présente l'évolution des mesures GPS de latitude et longitude derrière la zone de jeu principale du parc Gallet. -\begin{figure} +\begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=\textwidth]{images/KiosqueAMusiqueParcGalletSimple.eps} \caption{Positionnement au parc Gallet.} @@ -1709,14 +1719,14 @@ On voit que le facteur temps est très important pour obtenir une bonne mesure G \medskip Le problème du positionnement d'une référence de positionnement de la carte est donc posé en même temps que celui de la précision du GPS. Pour tenter d'obtenir une première réponse à ces deux questions, il faut en premier lieu une référence géographique incontestable. Dans la région du parc Gallet, celle-ci a été trouvée au plus haut point aux alentours de la Chaux-de-Fonds, soit sur la colline de Pouillerel où se trouve une borne cadastrale. En plaçant le smartphone sur celle-ci, juste sur la borne et au-dessous de la pointe maquant le sommet, une mesure de cinq minutes a été réalisée avec Phyphox. Le résultat est présenté à la figure \ref{figure:pouillerel}. L'échelle est la plus petite possible sur OSM et on voit que l'écart entre la mesure et la position du sommet est très faible (pour autant que le calage de la carte sur la borne soit très précis). -\begin{figure} +\begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=0.8\textwidth]{images/Pouillerel.eps} \caption{Positionnement sur la borne de Pouillerel} \label{figure:pouillerel} \end{figure} Les mesures relatives à ce positionnement sont présentées à la figure \ref{figure:pouillerelgraphe}. On constate qu'il faut bien une minute avant que celles-ci ne soient stables et de bonne qualité. Il faut relever que celles-ci ont été obtenues avec un ciel très dégagé, sans aucun arbres à proximité, contrairement aux mesures effectuées au parc Gallet. -\begin{figure} +\begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=0.8\textwidth]{images/PouillerelGraphe.eps} \caption{Mesures GPS à Pouillerel} @@ -1759,7 +1769,7 @@ Le troisième problème auquel l'étudiant va être confronté est de savoir com \subsection{Des profondeurs à la canopée} Commençons par un exemple en en présentant le résultat à la figure \ref{figure:profondeurscanopee}. -\begin{figure} +\begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=\textwidth]{images/profondeursCanopee.eps} \caption{Des profondeurs à la canopée.} @@ -1803,7 +1813,7 @@ En second lieu, il faut remarquer l'intérêt de pouvoir n'afficher que certaine Il est manifeste que la couche de la canopée se superpose avec transparence à la couche du monde. La figure \ref{figure:couchecanopee} montre la canopée, mais sans les reliefs sous-jascents. La transparence est évidente. Par contre, la figure \ref{figure:coucheworld} n'est constituée que de la seule couche \emph{World\_Imagery} décrite plus bas. Or, on y voit les reliefs sous-marins et en affichant la carte sous-jascente des fonds sous-marins, rien ne change. La carte du monde se superpose ainsi sans transparence à celle de fond marins. -\begin{figure} +\begin{figure}[t] \centering \begin{subfigure}{0.45\textwidth} \includegraphics[width=\textwidth]{images/Canopee.eps} @@ -1856,7 +1866,7 @@ Service boundary: none Status: works \smallskip -\textbf{License & Copyright info} +\textbf{License \& Copyright info} License name: Creative Commons Attribution 4.0 International License @@ -1888,7 +1898,7 @@ Ces informations sont très intéressantes et exploitables par les étudiants. Comme nous l'avons montré dans la partie principale de ce document, une carte n'est pas une construction neutre. Au mieux, elle donne à voir certains aspects relativement objectifs de la réalité. On peut imaginer les images satellites plus objectives que les cartes symboliques. S'il n'en est en réalité rien en raison des déformations liées à l'imagerie elle-même (on sait que selon la focale, un objectif déforme plus ou moins l'image qu'il produit), certains type d'images satellites peut être très problématique à comprendre. C'est le cas, par exemple, des images de la canopées. En effet, des informations précises sur ce que ces images représentes sont nécessaires pour en saisir convenablement le sens. La figure \ref{figure:canopeechxfds} présente la canopée autour de la ville de la Chaux-de-Fonds. -\begin{figure}[c] +\begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=\textwidth]{images/CanopeeChxFds.eps} \caption{La canopée de la Chaux-de-Fonds} @@ -1932,5 +1942,6 @@ La construction d'une carte de la canopée autour de la Chaux-de-Fonds est donc Évidemment, \subsection{Arcgisonline.com} +fdgfd \end{document}